dimanche 1er mai 2016 à 19h
[Soutien] soirée pour les cibles de la répression
Nous, un collectif de personnes s'organisant contre le spécisme et dans le mouvement social, avons envie de faire la teuf, de rester solidaires avec les cibles de la répression et de partager sur nos différents combats, en particulier sur les questions d'oppressions des animaux non-humains. Si nos perspectives de lutte s'opposent à toute forme de domination (de genre, patronale, coloniale, d'âge, etc.), celles-ci ne se cantonne pas aux limites de l'humanité.
Le spécisme est l'idéologie hiérarchisant les espèces et qui suppose l'humain.e comme supérieur.e aux autres. Elle permet entre autres de justifier l'exploitation animale : considérés comme de simples pièces d'usines, certains animaux passent leur vie en cage et finissent à la chaîne d'abattage. Tout devient une ressource pour le système-travail…
Nous refusons cet état de fait qui consiste à faire passer le monde marchand avant tout intérêt aux vivants et à l'épanouissement des individu.es.
Contre l'exploitation, partout, tout le temps
Ça fait maintenant 2 mois que nous luttons contre la loi et son travail, et la répression s'intensifie de plus en plus, que celle-ci soit policière ou judiciaire. Des moyens sans précédent sont mis en œuvre pour que l'on se soumette à l'ordre capitaliste. Cette violence de l'État se déchaîne contre le mouvement social pour défendre ses intérêts économiques, sans oublier qu'elle est quotidienne dans les banlieues, contre les squats, et contre toute personne non-désirable (racisme, islamophobie…).
C'est la même logique répressive qu'on retrouve à Pôle Emploi quand on se fait supprimer nos droits, à la CAF qui demande de nous justifier de notre pauvreté, devant les patrons qui exploitent notre force de travail… Aujourd'hui, elle se matérialise simplement dans la rue par des coups de matraque et au sein du palais de justice par des procès qui cherchent à nous isoler.
Si l'on manifeste ensemble, il nous faut aussi déjouer l'individualisation des peines. Continuons donc à être solidaires jusqu'aux bancs des accusé.es, qui pourraient être n'importe qui d'entre nous.
Refusant cette politique de conquête de la terre et des vies qui la peuple, on fait une soirée concert avec une cantine vegan, un bar sans alcool pour rester attentif-ves à chacun.e et tous pleins de brochures à lire et à diffuser.
Ça se passe au Soupirail le 1er mai à partir de 19h pour manger et 21h pour les concert rock / punk / hardcore.
Supprimons tous les lieux d'enfermement !