jeudi 22 février 2018 à 18h
RASSEMBLEMENT SOUTIEN BURE
Ce matin à 6h15, la gendarmerie, avec journalistes embarqués, entamait son opération d'expulsion du bois Lejuc, à Bure. Destinée par l'ANDRA à l'enfouissement de déchets nucléaires à vie longue et hautement radioactifs, les occupant-e-s empêchent la destruction de ce bois et retardent les travaux d'une poubelle nucléaire condamnant les générations futurs pour des centaines de milliers d'années.
Si le gouvernement veut faire croire à une opération transparente et dans le respect des règles et des lois (alors que le projet nucléaire est, depuis sa création, une succession d'arnaques et de manipulations et particulierement à Bure), c'est uniquement dans le but de faire la démonstration, dans un espace beaucoup plus facile à évacuer, d'une autorité forte et juste. Ainsi, au moinde problème, il sera facile de rejeter la faute sur les opposant-e-s.
Ce sera beaucoup plus difficile en revanche si des rassemblement ont lieux partout dans l'hexagone!
Avant l'abandon du projet d'aéroport, une campagne médiatico-policière de stigmatisation et de criminalisation des occupant-e-s de la zad de Notre-Dame-des-Landes, grossière et caricaturale, annonçait l'impérieuse nécessité d'une intervention par la force à NDDL. les occupant-e-s de la foret du bois Lejuc, à Bure, sont assimilés à cette campagne par des titres sans ambiguité "évacuation de la zad de Bure".
Il n'y a pas urgence à expulser le bois puisqu'aucun chantier ne pourra commencer avant la mi-mars. L'évacuation du bois Lejuc est-il le prix à payer pour l'abandon du projet d'aéroport? Est-ce une préparation à de futurs interventions sur NDDL? Pourquoi Hulot n'en dit-il rien?
Quoi qu'il en soit,
RASSEMBLEMENT CE JEUDI 22 FEVRIER À SAINT ANNE à 18H
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