mardi 27 novembre 2018 à 20h
Les migrations à la racine : pour des relations solidaires entre les peuples
On n'a jamais autant parlé des migrations que depuis ces dernières années. Mais la crise à laquelle on fait face est mal nommée : crise migratoire, certainement pas. Crise de l'accueil et de la solidarité serait plus proche de la réalité. On connaît désormais les récits effroyables des personnes migrantes qui font face tour à tour à la rapacité des passeurs, aux dangers de la traversée en bateau et enfin à la violence du contrôle aux frontières (frontières qui se déplacent malheureusement avec les gens depuis les accords de Dublin). Si les migrations sont un phénomène naturel et même sain pour les sociétés humaines, on ne peut nier la souffrance du déracinement et le droit à « vivre et travailler au pays ». C'est pourquoi l'atelier proposé vise à échanger autour des causes des migrations pour imaginer un monde où il ne serait plus nécessaire de mettre sa vie en jeu pour espérer la rendre plus belle.
L'atelier s'organisera autour de quatre tables thématiques :
- La dette des pays du Sud
- La Françafrique
- Les accords de libre-échange
- L'extractivisme
Chaque participant.e pourra choisir deux thématiques parmi les quatre thématiques au cours de deux créneaux de trente minutes. L'objectif est de présenter ces thématiques de façon succincte puis de laisser place aux échanges et à la réflexion collective.
La deuxième partie de l'atelier consistera en une mise en commun des réflexions qui auront émergé de chaque table et notamment des remèdes qu'il est urgent d'appliquer pour rendre les relations entre les peuples véritablement solidaires.
Parmi les intervenant.e.s, Emilie Paumard du CADTM, nous fera le plaisir d'être des nôtres pour la soirée. Elle a travaillé pendant 5 ans au CADTM Belgique. Elle est aujourd'hui membre de son CA et travaille pour la Plateforme Dette et Développement en France sur un projet spécifique au Club de Paris.
L'atelier laisse volontairement de côté les questions de la militarisation des frontières, du devoir de solidarité avec les migrant.e.s et de l'entrave au droit d'asile que d'autres associations traitent plus exhaustivement.