vendredi 15 mars 2013 à 20h30

[Concert] Têtes raides : Corps de mots

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Corps de mots

Têtes Raides

"Il n'y a pas de poésie pour la poésie,il y a le sang, il y a le vent, il y a la terre, il y a la mer et je ricoche à l'infini, les corps de mots, les corps de cris." Têtes Raides, c'est une bande de copains, des sons d'accordéon, des cuivres de fanfare, des rythmes, une énergie, une capacité inédite a  marier les genres. C'est un parcours artistique exemplaire d'inventivité, d'intégrité et d'engagement. mais c'est aussi une oeuvre imprégnée de littérature et parsemée de résonances poétiques. Ils seront huit sur sce ne pour faire sonner les mots, pour faire entendre les écrivains qui marient, au sens plein du mot, poétique et politique. Des textes mis en musique et quelques unes de leur plus belles chansons pour une soirée émaillée de surprises. Avec Le Condamné à mort de Jean Genet, On ne quitte pas son ami de Robert Desnos ou Je voudrais pas crever de Boris Vian, Têtes Raides prolonge une démarche qui a toujours été la sienne pour un spectacle où l'on fera, encore et pour le plaisir, l'école buissonnière en compagnie de Rimbaud et d'Apollinaire, de Lautréamont, Antonin Artaud et Stig Dagerman.

Pourquoi à l'Aire Libre ?

On ne présente plus ceux qui trimballent depuis 15 ans leur gouaille, leur énergie et leur poésie sur toutes les scènes francophones et même au delà, par contre on connait moins les textes, les mots, les paroles qui les ont inspirés, les essences qui les ont ennivrés. A l'occasion de cette soirée exceptionnelle, Christian Olivier nous invite à rentrer dans un monde, dans son monde, en nous faisant partager sa passion de quelqu'uns des plus grands de nos auteurs contemporains. Ode manifique,instant suspendu ou privilégié… lorsque la musique rencontre les mots, il brûle un feu intense qui nous consume ardement. Poètes vos papiers !

L'Invité Mystère ?

Il connaît les gens d'ici comme sa poche et pourtant il vient d'ailleurs, c'est un joyeux fou bavard et allumé qui arpente la scène comme si sa vie en dépendait…