jeudi 25 septembre 2014 à 20h

[Proj] « Regards croisés sur le travail des femmes au Nord comme au Sud »

Le Jeudi 25 septembre à 20 h - Maison du Ronceray - 110, rue de la Poterie à Rennes

Avec la projection d'un documentaire : « Cambodge, le salaire de la faim », réalisé par le Collectif Ethique sur l'Etiquette,suivie d'un échange avec : un représentant de Peuples Solidaires, un représentant de la CFDT, une salariée de la Maison des Squares. Il s'agit de mettre en perspective les conditions de travail des femmes dans les pays du Sud et dans notre pays, de constater les inégalités entre les hommes et les femmes et de proposer des solutions pour un meilleur accès aux droits , garant d'un rôle majeur dans le développement et de reconnaissance d'une citoyenneté à part entière.

SEPTEMBRE 2014

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ÉDITO

Un seul monde

Rejoignez le Cridev pour contribuer au développement d'une citoyenneté mondiale !

L'avenir de notre planète dépend de nous ! Notre conscience de la nécessité de comportements responsables pour l'avenir de notre planète, tant pour la production que pour la consommation, conduit à s'indigner et à se mobiliser pour des alternatives à la logique de la croissance libérale. Cette logique du toujours plus, au détriment du toujours mieux pour les humains, pollue et gaspille les « biens communs».

Ces préoccupations sur les ressources naturelles, la bio-diversité, le climat se combinent avec celle d'un monde plus juste et plus solidaire ….Nous sommes concernés par ce qui se passe en Syrie, en Ukraine, à Gaza…et dans tous les pays du monde chaque fois que la violence et la force mettent en cause les droits humains fondamentaux (qu'ils soient économiques, sociaux ou culturels)… Notre capacité à savoir, grâce aux médias (dont internet), a comme contrepartie notre devoir de citoyen de nous informer puis de soutenir et d'appuyer les opprimés et les combats pour la justice sociale et économique, la liberté et la démocratie. Notre monde est maintenant un village, les injustices, les oppressions, les misères économiques, où qu'elles soient, nous concernent et menacent nos droits et notre bien être. Tous les peuples du monde sont pour nous sources et perspectives d'enrichissement culturel, de relations humaines…

Nous invitons chacun à s'enrichir d'une vision qui permette, dans un cadre de respect inter-individuel, de ressentir les différences comme source de richesse sociale et culturelle et comme facteur de croissance du bien être individuel et collectif. Nous pouvons agir ici contre les tentations de replis identitaires, contre les règles inspirées par le capitalisme financier telles que celles qui permettent les « paradis fiscaux et judiciaires». Le Cridev compte sur vous pour contribuer à cultiver cette culture de citoyenneté internationale, à agir local avec une pensée mondiale.

Jean Luc Biche. Co président du Cridev

INDIGNEZ VOUS

Première victoire sur AREVA

OXFAM

C'est l'histoire de David, un pays parmi les plus pauvres au monde, et de Goliath, une puissante multinationale française. C'est l'histoire de négociations secrètes et de gros sous. C'est l'histoire d'une mobilisation citoyenne, ici et là-bas, au Niger et en France... Qui, après des mois de lutte, donne lieu à un peu plus d'équilibre, un peu plus d'impôts payés, toujours trop d'opacité mais toujours autant de vigilance, ici et là-bas. Lire la suite

Vers la fin de l'impunité pour les entreprises transnationales ?

ATTAC

Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH) examine un projet de résolution déposé par l'Équateur et l'Afrique du Sud afin d'élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les sociétés transnationales et les droits humains. Cette initiative, soutenue par 85 États, pourrait contribuer à mettre fin à l'impunité dont bénéficient les entreprises transnationales pour les violations de droits humains commises et garantir l'accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Lire la suite

"Abuela Grillo" : dessin animé sur la guerre de l'eau en Bolivie

Retour sur l'Université d'été de la Solidarité Internationale CRID

Pour ceux et celles qui n'auraient pas pu assister à l'université d'été du CRID 2014 ou qui aimeraient revoir simplement quelques instants, retrouvez sur le site de la CASI une sélection de vidéos réalisées par Sébastien Saugues. Plus d'infos

Hors série Altermondes sur la Bretagne

Le hors-série « Bretagne, cap sur la solidarité ! » offre un aperçu des dynamiques de solidarité internationale qui animent la région Bretagne et propose des articles de fond, des reportages sur des initiatives originales, des interviews ou des portraits d'acteurs... Entamez la lecture par une balade engagée dans Rennes et prolongez-la au cœur du territoire car, de Saint-Nolff à Jugon-les-Lacs en passant par le Guilvinec et Saint-Brice-en-Coglès, sur les côtes, en mer comme dans les terres, la solidarité internationale se décline au plus près des habitants et dans toutes les langues. Découvrez dans ce hors série les 1001 visages de la solidarité en Bretagne . http://www.altermondes.org/.

Empruntable également au Cridev.

POUR ALLER PLUS LOIN

Il faut exercer des pressions sur Israël

Trop, c'est trop ! », c'était le cri lancé en décembre 2001 par Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet, Stéphane Hessel et d'autres lorsque des coups dramatiques étaient portés contre Yasser Arafat et l'Autorité palestinienne à Ramallah. C'est ce cri que nous répétons aujourd'hui face à cette nouvelle offensive militaire qui ne mène à rien. Pas plus que les précédentes opérations de l'armée israélienne à Gaza, ou que l'invasion du Liban à laquelle avait réagi un texte de ce même collectif intitulé « Assez ! », paru le 27 juillet 2006, le dernier que Pierre Vidal-Naquet a signé quelques jours avant sa mort. Il disait l'essentiel : « À l'opposé de la logique guerrière, nous pensons que des victoires militaires ne garantissent pas l'avenir d'Israël. Seuls un dialogue ouvert et la recherche patiente d'une cohabitation avec un véritable État palestinien permettraient aux Israéliens d'obtenir la paix avec leurs voisins arabes. » Un mois après l'entrée de l'armée israélienne à Gaza, le bilan humain est très lourd  plus de 2 000 morts palestiniens, dont 85% de civils, sans compter les milliers de blessés et les centaines de milliers de sans-abris, ainsi que 67 morts israéliens dont trois civils  et, surtout, il n'y a pas de vainqueur et il ne peut y avoir de vainqueur.

Les autorités israéliennes pensaient pouvoir contrôler l'ensemble de la bande de Gaza et obliger les groupes armés à y cesser le combat, elles ont constaté, au vu de la résistance qu'elles y ont rencontrée, que ce serait au prix de pertes décuplées dans leurs rangs et de la transformation de tout ce territoire en un champ de ruines, avec plusieurs milliers de victimes civiles. L'opinion israélienne, elle-même, qui soutenait cette guerre à plus de 90% estime très majoritairement qu'au bout d'un mois, elle n'a pas conduit à une victoire. De fait, quand une guérilla s'enfouit sous terre pour combattre, elle montre à la fois qu'elle dispose du soutien d'une grande majorité de la population et que ses soldats sont prêts à creuser leur propre tombe plutôt que se soumettre.

Chacun sait qu'il n'existe pas de solutions militaires et que seule une solution politique est possible. Mais la société israélienne ne veut pas, aujourd'hui, rechercher une solution fondée sur deux Etats et le retrait des terri-toires palestiniens occupés en 1967, qui puisse assurer à Israël un avenir pacifique à long terme. L'hystérie guerrière aux accents parfois franchement racistes qui a déferlé pendant ce mois d'opérations militaires à Gaza s'est accompagnée d'une répression encore jamais vue contre les pacifistes israéliens et de violences contre les Palestiniens, y compris ceux de nationalité israélienne, elle a aggravé l'aveuglement nationaliste dominant. Un aveuglement qui a conduit le gouvernement israélien à suspendre sa participation à des négociations laissant entrevoir une trêve durable et à reprendre les bombardements sur Gaza.

Une solution ne peut venir que d'une démarche résolue de la communauté internationale et des sanctions contre l'Etat d'Israël et ses institutions pour l'amener à respecter enfin le droit international et les légitimes aspi-rations des Palestiniens à vivre eux aussi en paix au sein de frontières sûres et reconnues. Or, cinquante sept ans après la guerre des Six-jours, la colonisation de la Cisjordanie se poursuit et les habitants de Gaza sont toujours enfermés dans un ghetto qui vaut occupation.L'émotion légitime que cette situation provoque dans notre pays comme partout dans le monde ne doit certes pas être détournée par une extrême minorité qui dévoie le soutien aux droits du peuple palestinien en un antisémitisme toujours aussi insupportable et qui doit être réprimé. Mais rien ne justifie que certaines organisations communautaires juives marquent du sceau infamant de l'antisémitisme ceux et celles qui revendiquent haut et fort un Etat pour la Palestine.

L'ANTISEMITISME NE DOIT PAS SERVIR D'EXCUSE

Il n'est pas plus acceptable que ces mêmes organisations se fassent les portes parole des intérêts israéliens en tentant de criminaliser toute tentative citoyenne, notamment au travers d'un boycott des produits israéliens, de s'opposer à une politique meurtrière pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens.

Comme le gouver-nement, nous n'acceptons pas que le conflit israélo-palestinien soit importé en France.Mais nous refusons que le droit de s'exprimer soit rendu tributaire de telle ou telle solidarité. C'est alors la capacité de débattre démo-cratiquement qui est mise en cause, ouvrant la voie aux assignations à résidence et aux affrontements commu-nautaires. Nul n'est légitimé à se faire le porte parole de l'une des parties au conflit. Face à cette nouvelle guerre meurtrière, face aux atteintes à la liberté d'expression nous ne pouvons nous taire.

Nous demandons :

  • que les Nations unies imposent, sous peine de sanctions, le retrait durable des troupes israéliennes de Gaza, l'envoi d'une force d'interposition et de protection du peuple palestinien et la fin du blocus aérien, maritime et terrestre de ce territoire ;
  • que l'Union européenne suspende son accord d'association avec Israël, comme le prévoit son article 2 ;
  • que la France cesse immédiatement toute coopération militaire avec Israël et mette un embargo total sur les armes et transferts de technologie pouvant déboucher sur un usage militaire à destination d'Israël ;
  • que la Palestine soit, enfin, reconnue comme un membre à part entière de l'ONU ;
  • que le Conseil de sécurité saisisse la Cour pénale internationale pour que les responsables de tous les crimes de guerre aient à rendre compte devant la justice ;
  • que l'on impose aux produits israéliens issus des colonies un traçage particulier pour les distinguer des autres et que l'on cesse de poursuivre ceux et celles qui tentent de faire respecter la législation ou manifestent leur solidarité avec le peuple Palestinien

. Nous appelons à un engagement plus déterminé encore de l'opinion démocratique française pour imposer le droit international, soutenir les aspirations trop longtemps écrasées du peuple palestinien, imposer l'arrêt de la colonisation et le renoncement au projet de « Grand Israël », faire comprendre enfin à la société israélienne qu'elle se dirige dans une impasse suicidaire et qu'elle doit regarder la réalité en face.

L'ANTISEMITISME NE DOIT PAS SERVIR D'EXCUSE. Etienne Balibar, philosophe ; Anne Brunswic, journaliste et écrivain ; Alice Cherki, psychanalyste ; Jocelyne Dakhlia, historienne et anthropologue ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue et philosophe ; Jean-Pierre Dubois, juriste ; Catherine Lévy, sociologue ; Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien et essayiste ; Gilles Manceron, historien ; Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue ; Pierre Nicodème, mathématicien-informaticien ; Abraham Ségal, documentariste ; Jacques Testart, biologiste ; Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme.

Pour aller plus loin:
- « Je me bats pour libérer Israéliens et Palestiniens du système d'apartheid »
- « Les victimes civiles sont redevenues le véritable objectif des guerres »
- Combien de temps pourra-t-on encore vivre à Gaza ?

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CRIDEV: 41 Avenue janvier

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